Rendez-vous était pris ce mercredi matin à 9h15 pour Benoît et moi, afin de prendre le train pour le stage de Showdown.
 
Le trajet se déroule sans encombre, y compris lors du changement de gare à Paris.
 
Arrivée à Montdidier aux alentours de 19 heures, on prend place dans le réfectoire pour le dîner.
 
Benoît s’est très vite fait remarquer avec ses blagues et son rire communicatif, l’ambiance et la convivialité du séjour ne faisaient alors que commencer.
 
Après le repas, une réunion de présentation eu lieu.
 
Le jeudi matin, les choses sérieuses commencèrent.
 
Pour inaugurer ce début de stage, les organisateurs, Pierre Bertrand, et Emmanuel Coutris, ont décidé d’organiser un tournoi en double, tout le monde s’affrontait, ils avaient pris soin de ne pas mettre les gens d’un même club ensemble.
 
Cela à favoriser la cohésion de groupe je pense.
 
Dans l’après-midi, il y avait deux ateliers, toujours animés par les deux organisateurs, celui animé par Pierre était consacré à la technique, la conduite, la récupération, et le contrôle de la balle, celui animé par Emmanuel, était consacré aux échauffements que l’on pouvait mettre en place avant de jouer au Showdown.
 
Les groupes était divisés en deux, chaque groupe alternait entre ces deux ateliers.
 
En fin de journée, nos organisateurs nous ont autorisé à faire une tournante, c’est-à-dire que chaque joueur dispose de 3 points, quand son solde de points est à zéro, il est éliminé, et doit laisser sa place.
 
Le vendredi matin, le groupe était à nouveau séparé en deux, le premier avec Emmanuel afin d’apprendre à analyser une trajectoire de balle, en se plaçant à différents endroits, soit autour de la table de Showdown, soit sur un banc, un exercice qui peut paraître simple, mais, très vite, on se rend compte que ça ne l’est pas tant que ça.
 
Le second groupe, travaille toujours avec Pierre sur la technique, concernant les services, les doubles, les lignes, les trois quarts, les tirs directs, bref, tout ce qui concerne la panoplie complète des attaques possible au sein de cette discipline.
 
L’après-midi, nous étions tous réunis, pour jouer, mais, il y avait des règles à respecter, et ce ne fut pas facile, car on a tous des habitudes de jeux, et on devait en gommer certaines.
 
Comme la veille, en fin de journée, une tournante était organisée.
 
Après le dîner, la possibilité était offerte aux joueurs d’aller faire des matchs, et de se défouler, les deux niçois ne se sont pas fait prier.
 
Le samedi matin, nous avons à nouveau joué en équipe, mais cette fois-ci, en quintuplette, après avoir participé à une réunion à fin que l’on puisse donner notre avis sur le stage, ce que l’on a apprécié ou pas, tout le monde a pu donner son avis, c’est toujours un échange sympathique.
 
L’après-midi, il y avait des matchs, mais tout le monde participait, chaque joueur disposait d’un coach, deux autres étaient assis à une table avec Pierre, devait parler, et en même temps être capable d’expliquer ce qu’il se passe sur la table, et d’analyser les trajectoires de balle.
 
Puis, en fin de journée, il y avait une surprise, nous avions tous eu le grand honneur de pouvoir affronter Pierre et Emmanuel, dans une tournante.
 
Chacun notre tour, on devait les faire sortir du jeu, en leur faisant perdre des points, nous étions huit à essayer de les sortir, il disposait de cinq points, je trouve que ce moment a été très formateur pour nous tous, en tout cas, tout le monde a apprécié ce moment.
 
Après le dîner, il y avait à nouveau comme la veille la possibilité de jouer des matchs, là encore, les niçois ont répondu présent.
 
Le dimanche matin, dernière journée de stage, certains choisissait de revoir les techniques apprises avec Pierre, d’autres choisissait de jouer des matchs, mais s’imposait certaines choses apprises pendant le stage, ce qui a rendu le match intéressant.
 
Pour clôturer cette matinée, et ce stage, une réunion eu lieu, et un bilan individuel a été fait pour chacun d’entre nous.
 
Ce stage pour ma part a été très formateur, je compte intégrer ce que j’ai appris dans ma façon de jouer, afin de pouvoir progresser.
 
Enfin, après un déjeuner bien mérité, est arrivé le temps de se dire au revoir, et de repartir de Montdidier, non sans un brin de nostalgie.
 
Jérémy !