Un week-end, des impressions, Vive le Showdown

Il est environ 23h50 ce dimanche 27 février 2022. Je marche sur le parcours qui sépare l’arrêt de tram de mon domicile : enfin bientôt chez moi ! Moi, c’est [...]
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    Il est environ 23h50 ce dimanche 27 février 2022. Je marche sur le parcours qui sépare l’arrêt de tram de mon domicile : enfin bientôt chez moi ! Moi, c’est Jean-Philippe Lafaille, ou Jp. Et tandis que ma canne résonne sur le trottoir désert, je me souviens : ce retour interminable depuis Paris, ou plutôt Yerres, commencé il y a presque 9h… Eh, oui, à 15h, nous partions déjà, après nous être délectés des finales D1 hommes et femmes et D2 hommes du 8ème tournoi de Showdown qui avait occupé ce week-end bien rempli…

    Flash back !

    Vendredi 25 février 2022, 5h30. Nice s’éveille, le froid pique un peu, et j’ai du mal à savoir si je dors encore ou si je me trouve bien à la station de tram Thiers, notre lieu de rendez-vous. Mais les voilà, Bernard Berger, Xavier Pascal et Arnaud Derre, mes compagnons de route. Direction Yerres, dans l’Essonne, si vous suiviez bien tout à l’heure. Le TGV roule désormais à pleine vitesse, car nous avons dépassé Aix-en-Provence, et il s’enfonce comme un couteau dans une motte de beurre, dans ce paysage linéaire. Le café apporté par Arnaud et par Xavier coule dans nos gorges, avec la touche de sucre indispensable des chocolats de Bernard. On est bien, comme dans du coton.

    Pour moi, aucune pression, car je sais que je ne jouerai aucun match aujourd’hui, étant dans une poule de 3 joueurs, alors que pour les autres, inscrits dans des poules normales de 4 joueurs, il faudra quand même jouer un match.

    Gare de Lyon, magie de la SNCF, le train à quelques minutes d’avance. Nous pensons ainsi pouvoir prendre le prochain RER pour Hyères qui part dans une quinzaine de minutes. Mais la queue devant les guichets aura douché nos espoirs, et ce n’est que deux RER plus tard que nous trouverons enfin des banquettes pour reposer nos fondements impatients.

    Enfin ça y est, nous y sommes enfin à cette salle de tournoi. Nous y retrouvons avec joie notre coéquipier Jérémy Rivière qui, avec sagesse et à propos, s’était privé de l’occasion de nous dire qu’il n’était pas du matin, ayant, lui, dormi toute la nuit.

    Ça ne l’empêchera malheureusement pas de perdre, comme eux tous, puisque moi je n’ai pas joué, son match de la journée. Tous, non. Car dans un petit village loin de Nice, appelé Paris, naissait il y a quelques années un certain Arnaud, qui avait sur lui sa gourde de potion magique… Quelques gouttes, et il gagna son match de l’après-midi, et tous ses autres matchs de poule du samedi matin. Mais je vais trop vite pour quelqu’un qui n’a pas grand’chose à dire !

    La journée est terminée, et à EHPAD+une heure, donc suivant notre heure d’hiver bien connue, environ 18H45, nous entamons notre plateau froid mais bien goûteux. 21h, c’est le départ vers l’hôtel que nous atteindrons 25 minutes environ plus tard.

    Bonne nuit les petits, et à demain….

    Samedi matin, il est 7h, nous sommes à l’heure au petit déjeuner. Une heure plus tard, et nous constatons que non, Yerres n’est pas en Bretagne vu qu’il ne pleut pas.

    Les sacs, le bus, et enfin la salle du tournoi.

    9h, c’est enfin mon premier match, avec cette sensation de la défaite déjà connue par mes coéquipiers. Mais là, comme dirait Nicolas Canteloup imitant Bernard Laporte, ce fut de la bonne branlée !

    Et nous perdîmes tous. Tous ? Non. Car dans un petit village…. Ah mais ça je l’ai déjà dit je crois…. Alors, mais quelque part en France naissait, il y a quelques années un gars qu’on appelle maintenant Xavier, et qui avait sans doute dû lécher un peu de la potion magique qui avait vraisemblablement coulé de la gourde d’Arnaud, assez en tous cas pour battre Bernard.

    On nous apporte les sandwichs, et comme je ne parle pas la bouche pleine, je reprendrai le crachoir ce soir.
    Enfin…. Pas tout de suite parce que maintenant il est 19h et on nous apporte les plateaux.

    L’hôtel, une bonne douche, et les souvenirs reviennent : finalement, il y eut quelques victoires, vu que nous ne descendons pas tous dans la division inférieure. Pas tous, mais…..  il y a quelques années, naissait à Anoï, le petit Bernard…. Et ces affreux communistes ne lui parlèrent même pas de l’existence de la potion magique….  Qui malheureusement se battra demain pour la 15e ou la 16e place, assuré d’une descente en D2. Mais les organisateurs du tournoi, fins amateurs de Flipper le dauphin, se sont fait les chantres du repêchage, et donc, rien n’est perdu.

    Il est 13 heures déjà en ce dimanche : la matinée passa aussi vite qu’un pet sur une toile cirée.

    En D1, Xavier et Jérémy, suivant une extraordinaire progression, se classèrent  respectivement aux 10ème et 9ème place, tandis que Bernard, dans un sursaut d’amour propre, laissait à son adversaire le soin de descendre en premier de sa 16ème place vers l’abime de la D2.

    En D2, Arnaud et moi nous classâmes respectivement à la 7ème et la 11ème place, suivant, pour ce qui me concerne, une extraordinaire régression.

    Et voilà, un tournoi de plus qui s’achève, et je me glisse dans mon pyjama, pour une courte nuit précédent une longue semaine de travail.

    Issa !

    JP

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