17, c’est le nombre d’adhérents d’Anices qui, au mépris d’une météo de début de semaine particulièrement Prokofievienne (les amateurs de Pierre et le loup apprécieront), ont finalement décidé de se lancer à l’assaut des pentes azuréennes. Matthieu notre guide émérite, Jean-Marc, Muriel, Denis, Véronique, Jérôme, Cécile, François D., Marion, François V., Fabienne, Michèle, Pascal (dit Luigi), Gilbert, Thierry, Arnaud, Vanessa et Jp, accompagnés de Nassila et Naico, formaient ce petit aréopage parti en toute discrétion de Nice à 7h45 ce dimanche 17 novembre.
1 heure et demie plus tard, une vision sidérante, celle d’Annot enneigé, sous un soleil naissant : les téléphones sortent des poches pour les premières photos.
Puis c’est le départ d’une montée progressive, en lacets, les pieds dans le verglas, la tête dans les nuages (oh merde y’avait une branche !) ; et la voilà, la chambre du Roi. Sans doute à une époque où l’aristocratie se parait d’une certaine modestie, car franchement, j’achèterais pas…. Mais quel paysage ! Quelle beauté de ces grès, dont je ne vous décrirai pas les coloris vu que mon appli est en panne, mais bon, vous regarderez les photos….
Tel un solarium ancestral, les « balcons » nous ouvrent ensuite les bras. Des à-pics vertigineux, de quoi motiver les suicidaires à ne plus interrompre le trafic ferroviaire !
Et pour prolonger cette vision féérique, un alibi : manger ! Les sacs sont ouverts, les bouchons sautent ; figatelli, champignons, fromage mongole, chocolat, macarons, biscuits divers et variés agrémentent les papilles.
Nous réveillons notre guide, il faut repartir !
Après la chambre du Roi, nos pas glissant dans une descente de bouillasse argileuse nous conduisent aux jardins du Roi : jardins couverts comme il se doit, avec toujours de hautes parois rocheuses se réunissant contre un haut rocher central, mis là comme l’aurait fait la main de l’homme.
Puis c’est la descente habituelle vers les véhicules, des pas attentifs devant et dissipés derrière, puisque comme chacun le sait, les boules de neige partent mieux dans le sens de la descente….. Luigi en a fait les frais, mais apparemment il est toujours étanche….
Juste avant les voitures, une conjecture sur la provenance de sang sur la piste : Nassila prête à retrouver le gibier, mais finalement, nous ne saurons jamais à qui ou à quoi ce sang appartenait.
Ça y est, c’est l’heure du pot de l’amitié : Annot étant trop petit pour accueillir d’un coup notre groupe, c’est vers le ravissant village d’Entrevaux que nos véhicules nous entraînent. Un moment sympathique de convivialité, avant le retour du dimanche soir toujours propice au sentiment nostalgique d’un week-end qui s’achève.
Allez Matthieu, on repart quand ?
Jp