TORBALL – Championnat de France

Article de Nice-Matin de ce vendredi 19 juillet 2019 Nice finit en tête de première division  Une balle. Un but à attaquer, un autre à défendre. Jeu de passes à [...]
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    Article de Nice-Matin de ce vendredi 19 juillet 2019

    Nice finit en tête de première division 

    Une balle. Un but à attaquer, un autre à défendre. Jeu de passes à la main. Deux équipes se faisant face avec l’objectif d’envoyer le ballon dans la cage adverse. 

    Mais quel peut bien être ce sport ? Il ne s’agit pas du handball mas bien du torball. Une discipline réservée aux sportifs mal et non voyants à laquelle des non déficients visuels peuvent aussi prendre part. Qu’importe, vu qu’ils portent un bandeau sur les yeux pour tous être égaux face à la balle sonore équipée d’une clochette à l’intérieur. 

    Et une équipe masculine niçoise est championne de France de première division, celle de la section torball de l’Association niçoise d’initiatives culturelles et sportives (ANICES). Avec en figure de proue de l’aventure ANICES, son créateur en 2007 Sébastien Filippini. 

    Le sportif vient de monter sur la plus haute marche du podium avec ses coéquipiers Bernard Berger, Cédric Bouchet, Gilles Brand, Mardochée Dor, sous la houlette de Karolina Anton Lazarewicz, leur entraineur. 

    Meilleure attaque et défense ! 

    A Besançon, ville hôte de la compétition fin juin, les rouges et noirs ont balayé Marseille (7-2), Grenoble (4-0), Lyon (5-3), Besançon (9-2), Lisieux (5-1), Clermont-Ferrand (5-2). 

    Un seul match nul sur le parcours des azuréens face à Toulouse (3-3). 

    De quoi rendre heureux et fier Sébastien Filippini. « On avait déjà remporté la phase aller fin 2018. On remporte la phase retour donc ça prouve bien que ce titre est mérité, savoure le président-joueur. D’autant qu’on repart avec le titre de meilleure défense et attaque. » 

    Malgré ses 17 buts – à une unité du titre de meilleur buteur – le sportif devenu déficient visuel met davantage l’ambiance du groupe en haut de ses priorités. 

    « C’est ce que je cherchais en créant cette association après 25 ans de pratique dans des clubs qui fermaient petit à petit. Le bandeau gomme toutes les différences. Là, on se retrouve tous égaux. » 

    En effet, ils ont tous la même médaille en or autour du cou.

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